Erfoud,
région du Tafilalet
Messaoud Assouline
(Tinghir, 1922 –
Jérusalem, 2007), âgé de
13 ans, en costume de
marié
Collection Hannah
Assouline © Adagp,
Paris, 2020
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Chers Amis du mahJ,
Tout au long de l’année
2020, le musée a
accordé une
large place aux
communautés juives du
Maghreb : accrochage « Sur
les traces de la
famille Hassoun de
Constantine »,
renouvellement de la
section du parcours
permanent consacrée à
l’Afrique du Nord,
journée exceptionnelle
dédiée aux juifs
d’Algérie dans le cadre
des Journées
européennes de la
culture et du
patrimoine juifs,
colloque « Les
juifs des protectorats
du Maghreb et la
France »…
L’exposition « Juifs du
Maroc 1934-1937 »
inaugurée en juin
dernier, en constitue le
point d’orgue. Elle met
en lumière le travail du
photographe Jean
Besancenot, qui, dans
l’entre-deux-guerres,
réalisa un ensemble sans
équivalent d’images des
communautés juives
rurales du Maroc,
aujourd’hui disparues.
On y découvre le
témoignage de Hannah
Assouline, la
co-commissaire de
l’exposition.
Lorsqu'elle rencontre en
1984 le photographe Jean
Besancenot (1902-1992),
elle est frappée par le
portrait d’un enfant de
7 ans, pieds nus et
l’air renfrogné, vêtu
d’un somptueux vêtement
traditionnel de mariage.
Rapportant le tirage
chez ses parents, elle
découvre qu’il s’agit
d’un portrait de son
père, Messaoud
Assouline, photographié
par Besancenot lorsqu'il
était enfant dans
l'oasis d'Erfoud.
Dans un audiovisuel de
l’exposition, elle
raconte l'histoire de
cette image oubliée et
de sa réappropriation
par son père, né à
Tinghir en 1920, qui
devint à son arrivée en
France rabbin de la
petite synagogue de la
rue du Bourg-Tibourg
dans le Marais, puis
chef des sacrificateurs
rituels du consistoire.
Découvrez
sans tarder cet
entretien.
Fidèlement,
L’équipe du mahJ
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