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Chers
Amis du mahJ,
Jacob Kikoïne, dit
Jacques Yankel, nous a quittés le 2 avril, douze jours
avant son centième anniversaire.
Peintre et sculpteur, Yankel est né à Paris en 1920. Quelques
années le séparent de sa sœur Claire Maratier (1915-2013),
auprès de laquelle il grandit à la Ruche. Artiste prolifique,
enseignant à l’École des beaux-arts, collectionneur d’art naïf,
Yankel fut marqué par la trajectoire de son père, Michel Kikoïne
(1892-1968), dont il a donné au mahJ un ensemble d’œuvres sur
papier qui complète le fonds de tableaux déjà offert par Claire
Maratier. Grâce à leur générosité, le mahJ est aujourd’hui
l’institution de référence pour l’œuvre de
Michel Kikoïne.
Avec lui disparaît un des derniers témoins de la première École
de Paris dont il aimait rappeler le souvenir. Et celui d’une
époque héroïque marquée par la figure de Michel Kikoïne et de
ses amis Chaïm Soutine, Pinchus Krémègne, Léon Indenbaum ou
Jacques Lipchitz.
Au printemps 2021, l’exposition
« Chagall, Modigliani, Soutine… Paris pour école, 1905-1940 »
sera consacrée à cette génération d’artistes.
Dans un « Portrait d’artiste », réalisé par
Isabelle Filleul de Brohy, Yankel se souvient de son père, de la
Ruche, de ses débuts de peintre, de mai 68, de l’École nationale
des beaux-arts…
Fidèlement,
L'équipe du mahJ
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