Par Hervé Roten, directeur de l’Institut européen des musiques juives

Le film donne la parole à ceux qui ont vécu la perte irréparable de la terre d’Algérie.

Né en 1915 à Constantine, champion d’Afrique du Nord en 1931, médaillé en 1936 aux Jeux olympiques, Alfred Nakache bat le record du monde du 200 mètres brasse en 1941. Mais on lit bientôt, dans une certaine presse, qu’il « souille les eaux des piscines françaises ».

Au commencement, il était une fois des Juifs arabes est l’histoire d’une famille juive vivant harmonieusement avec ses voisins en terre d’Islam.

Ce film aborde l’un des épisodes les moins connus de la guerre d’Algérie : la disparition de plusieurs centaines d’Européens pendant les quinze semaines qui séparèrent le cessez-le-feu de la proclamation d’indépendance.

Avec : Claude Nakache, oud, guitare, Gérard Nakache, oud, guitare, Marc Nakache, chant, Norbert Nakache, percussions, Léandro Aconchia, piano, Franck Amsili, guitare, Mérouane Bellala, violon, Farhat Bouallagui, violon, Emek Evci, contrebasse, Arnaud Frank, percussions, Christian Richard, guitare, Philippe Schekler, batterie

Avec la participation de Brigitte Benkemoun, auteur de l’ouvrage La Petite Fille sur la photo (Fayard, 2012) ; Caroline Boidé, auteur du roman Les Impurs (Serge Safran éditeur, 2012 ; Danielle Michel-Chich, auteur de l’ouvrage Lettre à Zohra D (Flammarion, 2012)

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