Par Raphaëlle Laufer-Krygier, conférencière du mahJ
À partir de magnifiques rouleaux d’Esther enluminés, la visite explore la figure de cette reine obligée de cacher un temps son identité juive pour la dévoiler ensuite et sauver son peuple en danger.
Grâce au prêt exceptionnel du musée de Bat Yam (Israël), le mahJ présente, au sein du parcours des collections, un ensemble d’œuvres de jeunesse d’Issachar Ber Ryback (Elisavetgrad, 1897 – Paris, 1935), artiste central de la renaissance de l’art juif en Russie.
Sous la plume du critique Chil Aronson, Esther Carp (1897- 1970) est une « des femmes-peintres les plus douées de l’École de Paris ». À l’occasion du récent don de cinq œuvres et d’un ensemble d’archives, le mahJ propose de redécouvrir l’artiste à travers une présentation mêlant ses collections et des prêts extérieurs.
Le Père (1911) de Marc Chagall a été restitué aux descendants de David Cender, qui l'avait acquis en 1928. Inscrite à l’inventaire du Musée national d’art moderne, en dépôt au mahJ depuis son ouverture en 1998, cette huile sur toile était présentée en 2021 dans l’exposition « Chagall, Modigliani, Soutine... Paris pour école, 1905-1940 ». Elle a fait l’objet d’un ultime accrochage dans les salles du mahJ avant sa restitution.