Spécialement restauré pour les 20 ans du musée, le chef-d'œuvre de Christian Boltanski offert par l'artiste au musée en 1998, est désormais accessible au public dans la courette.
La donation d’œuvres de Max Wechsler au mahJ vient sceller un dialogue entamé depuis de longues années entre le musée et l’artiste, qui a reçu en 2003 le prix Maratier décerné par la fondation Pro mahJ.
« Un enfant juif rencontre la haine le jour de ses dix ans. J’ai été cet enfant. »
Albert Cohen, 1972
« […] courant 2015, j’ai ressenti le besoin de relire Ô vous, frères humains. J’ai été plus puissamment encore frappé par le calvaire psychologique de ce petit garçon, déambulant à la lisière de la folie, par le message testamentaire d’Albert Cohen... »
Convier des artistes, des designers ou des architectes à intervenir dans le contexte de collections ou de monuments historiques est désormais une pratique répandue ; l’exercice
est périlleux, mais stimulant. Constituer une collection contemporaine à partir de ces « rencontres », c’est-à-dire travailler dans le temps long, avec des artistes juifs ou non juifs, mais toujours dans une exigence d’ouverture, de résonance avec les thématiques développées dans le parcours permanent ou avec les objets qui y sont présentés, a été l'objectif du Musée dès son ouverture en 1998.
Serge Lask peint l’absence, celle de sa mère assassinée par les nazis. Les quinze dernières années de sa vie, possédé par la nécessité de maintenir vivante une langue enfouie en lui et qui était devenue muette, il a entrepris de recopier inlassablement en yiddish les pages des livres de son enfance, manuels de grammaire ou ouvrages de littérature enfantine, puis les livres de la bibliothèque de son père.