Ville cosmopolite, comme d’autres grands ports du Levant, Salonique – la Thessalonique grecque sous l’Empire ottoman – fut longtemps une cite juive où les commerçants, toutes confessions confondues, fermaient le samedi et durant les fêtes juives. Les 150 œuvres de l'exposition du mahJ restituent l’histoire de Salonique de la seconde moitié du XIXe siècle à la fin de la Première Guerre mondiale.
Le musée d'art et d'histoire du Judaïsme présente « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 ». Cette exposition met en lumière, à travers près de 180 photographies dont des ensembles inédits, sa période la plus féconde. Ses expérimentations artistiques révélèrent son talent pour la photographie de mode qui l'amena à travailler pour les plus grands magazines américains. L'exposition offre également des éclairages sur sa vision de l’art et sur sa vie personnelle pendant l'Occupation.
L’exposition « Marcel Proust, du côté de la mère » est la première manifestation en France présentant l’écrivain à travers le prisme de sa judéité. Organisée à l’occasion du centenaire de sa mort, cette exploration met en avant un axe important de la construction de sa personnalité et de son œuvre. Peintures, dessins, gravures, ouvrages permettent de découvrir ce sujet inédit, à travers des thèmes touchant aux liens familiaux et aux « mondes » de Proust, ainsi qu’à ses engagements.
Est-on juif quand on ignore sa religion et sa culture ? À la fin des années 1970 et au début des années 1990, Patrick Zachmann mène une longue « enquête » sur les juifs de France, à la recherche de sa propre identité.
Le mahJ présente les dessins de la série graphique The Parade de Si Lewen (1918–2016), réalisée en 1950. Peu connu en Europe, cet artiste américain d’origine polonaise a marqué la scène artistique américaine de l’après-guerre avec une œuvre conjuguant dessins, peintures et collages.
Trois vidéos de Maya Zack sont présentées pour la première fois en France : la trilogie Mother Economy (2007), Black and WhiteRule (2011), Counterlight (2016-2017).