Le mahJ présente la première exposition consacrée à Pierre Dac (1893-1975). Plus de 250 documents issus des archives familiales, extraits de films, émissions télévisées et radiophoniques éclairent le parcours personnel et l’œuvre de ce maître de l’absurde, qui présida à la naissance de l’humour contemporain.
En écho à l’exposition « Chagall, Modigliani, Soutine… Paris pour école, 1905-1940 », le mahJ rend hommage à Hersh Fenster (Baranow, 1892–Paris, 1964), journaliste et écrivain yiddish, auteur d’Undzere farpaynikte kinstler (Nos artistes martyrs), publié à Paris en 1951. Tout à la fois mémorial et livre d’art, cet ouvrage retrace les trajectoires de 84 artistes juifs de la scène française qui périrent entre 1940 et 1945. Autant de peintres, de sculpteurs, d’illustrateurs, hommes et femmes, dont l’œuvre a été interrompue prématurément et parfois détruite.
À travers plus de 130 œuvres et de nombreux documents inédits, l’exposition renouvèle le regard sur cette génération d’artistes arrivés à Paris entre 1900 et 1914. Parmi ces hommes et femmes, nombreux sont les artistes juifs venus des grandes métropoles européennes, mais aussi de l’Empire russe, qui cherchent une émancipation artistique, sociale et religieuse. Ils ne sont d’aucune « École » au sens traditionnel : ils ne partagent pas un style, mais une histoire commune, un idéal et, pour certains, un destin.
Datant des années 1934-1937, les photographies de Jean Besancenot offrent un témoignage exceptionnel sur les communautés juives rurales du Maroc, aujourd’hui disparues.
Avec près de 200 peintures, dessins, gravures et documents, cette exposition est la première rétrospective consacrée à un artiste qui laisse une œuvre puissante sur les bouleversements de son temps.
Né en 1865 à Luxeuil-les-Bains en Haute-Saône, au sein d’une modeste famille juive, Jules Adler est un peintre de la seconde génération naturaliste, dans la lignée des peintres de la réalité initiée par Gustave Courbet (1819-1877), franc-comtois lui aussi.
Pour la première fois en France, le mahJ consacre une exposition à Helena Rubinstein (1872-1965). Plus de trois cents documents, objets, vêtements, photos, gravures, ouvrages, peintures, sculptures, tapisseries – et notamment des œuvres de Marc Chagall, Michel Kikoïne, Sarah Lipska, Louis Marcoussis, Elie Nadelman ou Maurice Utrillo, provenant de sa célèbre collection personnelle – retracent le parcours decelle que Jean Cocteau nommait « l’impératrice de la beauté ».
À l’occasion de la commémoration des quarante ans de la disparition de René Goscinny, le mahJ, en partenariat avec l’Institut René Goscinny, présente la première rétrospective consacrée au co-créateur d’Astérix et du Petit Nicolas. L'exposition rassemble plus de 200 œuvres, dont des planches et scénarios originaux, et de nombreux documents inédits issus des archives Goscinny.