"Eaux d’en haut, eaux d’en bas" est une installation, une sorte de polyptyque qui permet d’associer plusieurs temps-mémoire.
Je l’imagine comme un trajet. Le spectateur est à la rencontre de différentes catégories d'images-mémoire. Son regard se met à osciller et l’amène ainsi à concevoir un récit non linéaire.
Le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme a présenté la première rétrospective en France du photographe et designer Nathan Lerner, particulièrement reconnu pour sa participation au New Bauhaus de Chicago.
À quatre heures de l’après-midi, une veille de Shabbat, le 5 Iyar 5708, le 14 mai 1948, dans une modeste salle du musée de Tel-Aviv, sous le portrait de Theodor Herzl, David Ben Gourion lut la proclamation d’indépendance de l’État d’Israël, devant les trente-sept membres du Conseil national juif, signataires de la déclaration.
Que dit l’œuvre d’un artiste utilisant la photographie sur un pays où l’image est, plus qu’ailleurs, un enjeu politique ? Barry Frydlender, comme tétanisé par l’usage qui fut fait de ce médium pendant la première Intifada (1987-1993), préféra d’abord y renoncer.