Avec près de 200 peintures, dessins, gravures et documents, cette exposition est la première rétrospective consacrée à un artiste qui laisse une œuvre puissante sur les bouleversements de son temps.
Né en 1865 à Luxeuil-les-Bains en Haute-Saône, au sein d’une modeste famille juive, Jules Adler est un peintre de la seconde génération naturaliste, dans la lignée des peintres de la réalité initiée par Gustave Courbet (1819-1877), franc-comtois lui aussi.
En raison du prêt de l’arche sainte de Modène et du pupitre de Torah italien, pièces majeures de la collection Strauss, au museo dell’Ebraismo italiano e della Shoah à Ferrare, musée national récemment créé en Italie, le mahJ présente dans la salle italienne un accrochage exceptionnel de manuscrits enluminés des collections de la BnF.
Pour la première fois en France, le mahJ consacre une exposition à Helena Rubinstein (1872-1965). Plus de trois cents documents, objets, vêtements, photos, gravures, ouvrages, peintures, sculptures, tapisseries – et notamment des œuvres de Marc Chagall, Michel Kikoïne, Sarah Lipska, Louis Marcoussis, Elie Nadelman ou Maurice Utrillo, provenant de sa célèbre collection personnelle – retracent le parcours decelle que Jean Cocteau nommait « l’impératrice de la beauté ».