« Dans le cadre de mon exposition au Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, j'ai proposé d'occuper la cour intérieure de l'hôtel et d'y réaliser une installation. »
Cette artiste, née en 1898 à Vienne, formée au Bauhaus de Weimar, sous l'égide de Johannes Itten et de Paul Klee, a toujours mené de pair son oeuvre et une activité de pédagogue.
Des journaux réalisés par les enfants du camp de Terezin (actuelle République Tchèque) ont commencé à paraître à la fin de l'année 1942 et début 1943. Ces journaux étaient édités en un seul exemplaire et lus collectivement le vendredi soir.
« Friedl Dicker-Brandeis (Vienne 1898-Auschwitz, 1944) » a organisé les ateliers de création plastique pour les enfants dans le cadre de la Jugendfürsorge du camp de Terezin. De nombreux dessins d'enfants illustrent les journaux.
Présenter le yiddish dans un musée pourrait sembler dsonner le glas de cettelangue et de cete culture qui ont été pendant des siècles celles d'une grande majorité des juifs d'Europe. Au contraire, le mahJ a voulu s'inscrire dans un moment où des créateurs éprouvent la force d'attraction de cette source vive et (re)découvrent la charge de modernité et de subversion qui habite le dernier siècle de production culturelle en yiddish.
L'œuvre de Lasar Segall offre un caractère exemplaire parmi les divers itiniéraires qui furent ceux des artistes issus du monde juif dans la première moitié du XXe siècle.
Né à Vilna, en Lituanie, fortement influencé par l'expressionisme allemand, tenté par la France, devenu un artiste brésilien, Lasar Segall (1891-1957) se construit dans ses émigrations successives, tout en conservant l'empreinte du milieu juif traditionnel dont il est issu.
A l'occasion du « Temps du Maroc en France », le mahJ propose sous le titre « Regards sur la vie juive au Maroc », un programme de manifestations qui évoque les différents visages passés du judaïsme marocain ainsi que leur interprétation contemporaine