"Eaux d’en haut, eaux d’en bas" est une installation, une sorte de polyptyque qui permet d’associer plusieurs temps-mémoire.
Je l’imagine comme un trajet. Le spectateur est à la rencontre de différentes catégories d'images-mémoire. Son regard se met à osciller et l’amène ainsi à concevoir un récit non linéaire.
« ...J’ai demandé à être accompagné. Par des photographies et des extraits de films, par des chansons et des lectures, et, à travers ce fil conducteur, par des amis dont certains ne sont plus là, mais que ma mémoire a su retenir... »
L’objectif de ce colloque est d’offrir de nouvelles perspectives de recherches sur l’émigration des Juifs de l’Empire russe ou de l’URSS vers la France sur un siècle (fin XIXe-XXe siècle), en examinant, entre autres, la question de la double identification de ces immigrés comme Juifs et comme ressortissants russes ou soviétiques.