Ville cosmopolite, comme d’autres grands ports du Levant, Salonique – la Thessalonique grecque sous l’Empire ottoman – fut longtemps une cite juive où les commerçants, toutes confessions confondues, fermaient le samedi et durant les fêtes juives. Les 150 œuvres de l'exposition du mahJ restituent l’histoire de Salonique de la seconde moitié du XIXe siècle à la fin de la Première Guerre mondiale.
Dans le cadre de l'Olympiade culturelle, le mahJ consacre une exposition consacrée au photographe hongrois André Steiner, pionnier de la « Nouvelle Vision », qui exprima son talent en fixant des corps athlétiques et en mouvement dans le Paris des années 1930.
L’œuvre graphique de Jérôme Zonder est virtuose et multiple, au diapason de son regard nourri tant par le flux infini de la culture populaire (bande dessinée, cinéma, presse, télévision et réseaux sociaux) que par les grandes figures de l’histoire de l’art occidental. Dans cet océan iconographique et stylistique, l’artiste pêche formes, figures et rythmes. Son dessin est « étendu », ne se cantonnant pas aux frontières traditionnelles de la feuille.
À l’occasion de la Nuit Blanche, le mahJ invite l'artiste Jérôme Zonder à investir la galerie contemporaine avec une installation qui se déploie au sol et sur les murs. Après la Nuit Blanche, l'exposition « Jérôme Zonder.C'est un petit chemin » se prolonge jusqu'à fin octobre.
En complément de la visite de l’exposition, la méthode Feldenkrais propose une exploration sensorielle des mouvements de chacun, éveillant ainsi le corps et la conscience pour découvrir les œuvres d’une manière nouvelle.