L’installation au mahJ de Raphaël Denis est une réappropriation mémorielle du fonds du marchand d’art Paul Rosenberg, victime des spoliations nazies. L'artiste-chercheur explore la question des spoliations d’œuvres d’art survenues en France pendant la Seconde Guerre Mondiale depuis presque une dizaine d’années, à travers un ensemble d’installations nommées de Loi normale des erreurs.
Le 26 janvier 2023, la sculpture de « L’enfant Didi », le fils de Chana Orloff, faisait son retour dans l’atelier de l’artiste, après une absence de près de 80 ans. Volée le 4 mars 1943 – avec l’ensemble du contenu de l’atelier-logement et cent-quarante autres sculptures –, l’œuvre est ensuite passée de main en main jusqu’à sa réapparition à New York en 2008 et sa restitution à la famille en 2022.
Avec le programme « Nouvelles venues », le mahJ s’attache à étudier et à mettre en valeur la vie et l’œuvre des artistes femmes de la collection.
Ce premier accrochage est consacré à Charlotte Henschel (1892-1985), Georgette Meyer (1916-2020) et Sonia Steinsapir (1912-1980), trois créatrices de la même génération, aux parcours de vie singuliers et aux sensibilités artistiques différentes.
Pour la Nuit des musées, Adrianna Wallis investit la cour du mahJ avec sa performance, « 11 petites soucoupes, … » sur la spoliation des objets du quotidien pendant la Seconde Guerre mondiale.
À l’occasion de la Nuit Blanche, le mahJ invite l'artiste Jérôme Zonder à investir la galerie contemporaine avec une installation qui se déploie au sol et sur les murs. Après la Nuit Blanche, l'exposition Jérôme Zonder se prolonge jusqu'à fin octobre.
Explorant depuis 2013 le répertoire judéo-espagnol du Levant, le quartet Yaïa mène sa barque vers les côtes du Maghreb, à la rencontre des légendes disparues de la musique judéo-arabe.
Leila Mendez, chant, percussions
Michel Taïeb, guitare, percussions, chant
Michel Schick, clarinettes, saxophones, chant
Jean Laurent Cayzac, contrebasse, basse électrique, chant