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Rainier Lericolais, Leah’le, 2021. Encre et pastel sur papier
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Rainier Lericolais, Leah’le, 2021. Encre et pastel sur papier

Rainier Lericolais Leah’le, la voix du Dibbouk

du 2 octobre au 1er novembre 2021

Par Pascale Samuel, commissaire et conservatrice de la collection moderne et contemporaine du mahJ

Par le dessin, la musique et l’installation, Rainier Lericolais (né en 1970) compose une œuvre nourrie par les avant-gardes historiques. Sa découverte du peintre et décorateur Boris Aronson (Kiev, 1899 – New York, 1980), et des décors créés par cet artiste pour le théâtre yiddish, l’a ainsi plongé dans l’univers visuel et sonore du Dibbouk.

Cette célèbre pièce – née de la plume de l’écrivain, journaliste et ethnographe Shalom An-sky en 1915 et adaptée au cinéma par le réalisateur polonais Michal Waszynski en 1938 – s’inscrit dans la tradition des amants malheureux. Pour beaucoup, c’est un Roméo et Juliette yiddish; mais cette histoire revêt aussi une dimension fantastique: dans la tradition juive, le dibbouk est un esprit, un démon, qui entre dans les corps des vivants pour réclamer la réparation d’une offense.

Leah’le, la voix du Dibbouk puise son inspiration dans les différentes versions du Dibbouk. Rainier Lericolais y a prélevé des éléments visuels et sonores, les mêlant à son propre langage musical et littéraire. Sans folklore, ni nostalgie, l’œuvre aborde la culture yiddish comme un terreau de création et revient sur la dimension universelle des thèmes du Dibbouk.

2021-10-02T10:00:00
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Emplacement

Galerie contemporaine

Lieu, réservation et tarifs

Samedi 2 octobre, ouverture à 19h pour la Nuit blanche.

A partir du 3 octobre, aux heures d'ouverture du musée.

Entrée libre